BRUSSELS – Top military officers of NATO
nations today concluded two days of discussions and exchanges at NATO
Headquarters on a wide range of military-related issues. This is the third of
three annual meetings at Chiefs of Staff level.
Chiefs of defence and/or their representatives from 30 partner nations
also attended in Partnership for Peace, Mediterranean Dialogue, NATO-Ukraine,
and NATO-Russia formats over yesterday and today.
“The sessions built on the momentum and the good work from our last
session in September in Canada to prioritize our work ahead of the
Bucharest Summit in April next year,” said Gen. Ray Henault, Chairman of NATO’s
Military Committee, and NATO’s top military officer. “Gen. John Craddock [the
SACEUR] set the scene in our first session with NATO members with an operational
overview of the military situation in
Afghanistan and in Kosovo.”
“With regard to the latter, KFOR stands ready to assist the UN and
institutions of self-government in Kosovo to continue to provide a safe and
secure environment for the upcoming elections, and for the period following the
release of the Troika report in early December. This work is being done in close
cooperation with counterparts in other international
organisations.”
“There was a key discussion by NATO Chiefs of Defence on
Afghanistan,” continued Henault. “Our focus
remains on providing security to allow the extension of Afghan government
authority across the country, and to allow sustainable reconstruction and
development efforts to take hold.”
“We have seen modest progress on force generation. In pure numerical
terms, the number of troops deployed has risen by more than 8,500 in a year, but
there are still shortfalls, and we discussed the strategic risks and
consequences associated with continued under-resourcing of the minimum military
requirement,” said Henault. “Given the deployed resources, we remain satisfied
in the main with the pace and progress of the security portion of the
security-governance-development triad. With more, we could do more and do it
faster.”
“The Military Committee also believes that efforts by the Afghan
government and international community to step up institutional reform are
important, particularly with respect to the Afghan National Police,” continued
Henault.
“There remain some shortfalls,” said Henault. “Some of these, like
helicopter support, are long-standing: they are high value assets for any
operation anywhere, and it will take time to build additional capability. We are
working through that. Operational Mentoring and Liaison Teams, on the other
hand, have a large pay-off for a relatively small investment. Fielding more
training and liaison teams for the Afghan National Army remains a key priority.
I heard common intent and purpose on the part of Chiefs of Defence – including
some chiefs from our Partner countries – to review national contributions in
this regard.”
Operational support and process-related issues also featured in the
discussions. These included initiatives related to education and training;
developing a policy on how to work more closely with international actors in
operations (a “comprehensive approach”); and better integrating resource
considerations in Military Committee advice to political
authorities.
Discussions with Mediterranean Dialogue nations focused on
operations, progress on an
initiative to develop more cooperation on training activities, and the means to
enhance military interoperability with NATO forces.
The Ukrainian chief of defence and his NATO counterparts reviewed
progress toward transformation of the Ukrainian Armed Forces, discussed this
yearÂ’s Work Plan, and approved the series of areas for work and
military-to-military cooperation for 2008.
“We had another useful session with Russian Chief of Defence Gen.
Baluyevskyi,” said Henault. “We exchanged views on issues of mutual concern and
common interest, including the Conventional Forces in Europe treaty. This is a substantive forum
for discussing military-to-military cooperation initiatives, and to set the
focus, direction and pace of future cooperative efforts. Overall, the number of
collective military ventures may be down, but we remain pleased at the results
of initiatives we have undertaken together. This includes
RussiaÂ’s continued participation in NATOÂ’s
counter-terrorism mission [in the Mediterranean], and our counter-narcotics
training efforts for Afghanistan, as two examples.”
The meeting also featured the election of Gen. HenaultÂ’s successor as
Chairman of the Military Committee. Admiral Giampaolo Di Paola, from
Italy, was elected by a simple majority
of NATO Chiefs of Defence. He is expected to assume his tenure in June 2008,
when Gen. Henault will retire after a 40-year career, and at the conclusion of a
three-year tenure.
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OTAN/EMI
- COMMUNIQUE DE PRESSE
le
14 novembre 2007
BRUXELLES – Les hauts responsables
militaires des pays de l’OTAN ont clos aujourd’hui au siège de l’OTAN deux jours
de discussions et d’échanges de vues qui ont porté sur une vaste gamme de
questions d’ordre militaire. C’était la troisième de trois réunions annuelles au
niveau des chefs d’état-major.
Les chefs d’état-major de la défense et/ou leurs représentants venant de
30 pays partenaires ont également participé ces deux derniers jours aux
réunions en sessions Partenariat pour la paix, Dialogue méditerranéen,
OTAN-Ukraine et OTAN-Russie.
« Sur la base de l’impulsion donnée lors des réunions tenues en
septembre au Canada et de l’excellent travail accompli à cette occasion, les
réunions permettent d’établir les priorités des prochains travaux en vue du
Sommet de Bucarest d’avril 2008 », a déclaré le général Ray Henault,
Président du Comité militaire de l’OTAN et responsable militaire du plus haut
niveau à l’OTAN. « Le général John Craddock [le SACEUR] a
planté le décor lors de notre première réunion avec les membres de l’OTAN en
présentant une synthèse opérationnelle sur la situation militaire en Afghanistan
et au Kosovo. »
« En ce qui concerne ce dernier point, la KFOR se tient prête Ã
aider les Nations Unies et les institutions autonomes du Kosovo à maintenir un
environnement sûr et sécurisé pour les prochaines élections et pour la période
qui suivra la diffusion du rapport de la Troïka au début du mois de décembre.
Ces activités sont réalisées en coopération étroite avec nos homologues au sein
d’autres organisations. »
« Les chefs d’état-major de la défense ont participé à un débat
essentiel sur l’Afghanistan », a ajouté le général Henault. « Notre
objectif est toujours d’assurer la sécurité afin de permettre à l’autorité du
gouvernement afghan de s’étendre à l’ensemble du pays et aux efforts de
reconstruction et de développement durables de s’y
enraciner. »
« Des progrès modestes ont été enregistrés en matière de
constitution des forces. Bien que des insuffisances demeurent, en termes
purement numériques, plus de 8 500 militaires se sont ajoutés en un an
aux troupes déployées ; nous avons également examiné les risques
stratégiques et les conséquences qu’entraînerait un manque persistant de
ressources pour répondre au besoin militaire minimum », a déclaré le
général Henault. « Compte tenu des ressources déployées, nous estimons de
façon générale que le rythme et la progression du volet sécurité du tryptique
sécurité-gouvernance-développement sont satisfaisants. Avec plus de moyens, nous
pourrions faire davantage, plus rapidement. »
« Le Comité militaire est également d’avis que les efforts accomplis
par le gouvernement afghan et par la communauté internationale pour accélérer la
réforme institutionnelle sont importants, notamment en ce qui concerne la police
nationale afghane », a également affirmé le général Henault.
« Des insuffisances demeurent », a déclaré le général Henault.
« Certaines, telles que le soutien en hélicoptères, existent de longue
date : il s’agit de moyens de grande valeur quelle que soit l’opération, et
quel qu’en soit l’emplacement. La mise en place d’une capacité supplémentaire
prendra du temps. Nous nous efforçons de trouver une solution. En revanche, les
équipes de mentorat et de liaison donnent de très bons résultats pour un
investissement assez modéré. Mettre en place davantage d’équipes de liaison et
de formation pour l’armée nationale afghane demeure une priorité essentielle.
J’ai noté que les chefs d’état-major de la défense, dont certains représentant
les pays partenaires - avaient une intention et un objectif communs, Ã savoir
reconsidérer les contributions nationales à cet égard. »
Les questions relatives au soutien opérationnel et aux processus
figuraient également à l’ordre du jour des discussions. Elles englobaient les
initiatives en matière de formation et d’entraînement, l’élaboration d’une
politique sur les modalités d’une coopération plus étroite avec les acteurs
internationaux dans le cadre des opérations (une « approche globale »)
et une meilleure intégration des aspects relatifs aux ressources dans les avis
du Comité militaire aux autorités politiques.
Les discussions avec les pays du Dialogue méditerranéen ont été axées sur
les opérations, sur l’état d’avancement d’une initiative visant à élargir la
coopération en matière d’activités d’entraînement, ainsi que sur les moyens de
renforcer l’interopérabilité militaire avec les forces de
lÂ’OTAN.
Le chef de l’état-major de la défense de l’Ukraine et ses homologues de
l’OTAN ont passé en revue les progrès accomplis dans le cadre de la
transformation des forces armées ukrainiennes, examiné le plan de travail de
l’année en cours et approuvé la série de domaines de travail et de coopération
entre militaires pour 2008.
« Nous avons tenu encore une réunion fructueuse avec le chef de
l’état-major de la défense de la Russie, le général Balouïevski », a
déclaré le général Henault. « Nous avons échangé nos points de vue sur des
questions d’intérêt mutuel, y compris le traité sur les forces conventionnelles
en Europe. C’est là une enceinte essentielle pour examiner les initiatives de
coopération entre militaires et pour déterminer l’objectif, la direction et le
rythme des efforts de coopération futurs. Globalement, le nombre d’initiatives
militaires a peut-être diminué, mais nous demeurons satisfaits des résultats de
celles que nous avons entreprises ensemble, y compris, pour citer deux exemples,
la participation continue de la Russie à la mission de contre-terrorisme de
l’OTAN [en Méditerranée], et nos efforts en matière de formation à lutte
antidrogue en Afghanistan. »
La réunion a également été le cadre de l’élection du successeur du
général Henault au poste de Président du Comité militaire. L’amiral Giampaolo di
Paola, de l’Italie, a été élu à la majorité simple par les chefs d’état-major de
la défense des pays de l’OTAN. Il est prévu qu’il entre en fonction en juin
2008, au moment où le général Henault prendra sa retraite au terme d’un mandat
de trois années, après 40 années de carrière.