The Secretary General’s Annual Report 2011
On 26 January, Anders Fogh Rasmussen launched the first ever ‘Annual Report’, which gives a brief overview of NATO’s principal achievements and challenges in 2011. This assessment of Alliance activities focuses on four areas: NATO operations, emerging security challenges, the modernization of NATO – its structures and capabilities - as well as NATO’s growing partnerships. These areas are examined against the backdrop of the financial crisis and are preceded by a foreword from the Secretary General.
In 2011, NATO operations continued across three continents. In Afghanistan, greater stability and the beginning of transition characterized 2011. Although Afghanistan constitutes the Alliance’s most significant operational commitment to date, 2011 was marked by the Alliance’s Operation Unified Protector in Libya, which mobilized NATO forces for seven months to protect civilians from attack. Progress in Kosovo was marred by peaks of violence in the north, whereas counter-piracy efforts off the Horn of Africa and in the Gulf of Aden helped to reduce the pirate attack success rate in 2011. And NATO’s training mission in Iraq was terminated on 31 December 2011 after eight years of operation.
The report highlights the key measures taken by NATO to tackle cyber attacks, to respond to the growing number of countries acquiring ballistic missiles and to counter terrorism. These are among the emerging security challenges that directly threaten the security of NATO’s almost 900 million citizens.
In parallel, the effects of the global financial crisis have accelerated a deep NATO-wide reform process that reflects austerity measures taken in member countries and seeks to modernize the Alliance, making it more efficient and effective. Major institutional reforms of the military command structure, NATO Agencies and NATO Headquarters were actively pursued; while the notion of “smart defence” has been introduced to prioritize NATO’s most pressing capability needs, set targets for forces and assess how and where Allies use their resources to help them ensure maximum value for money.
2011 also saw significant changes in NATO’s partnerships. Consultation and cooperation went beyond traditional formats. The Libya operation included direct partner involvement in decision making for NATO-led military operations and saw consultation and cooperation with the United Nations and the League of Arab States, as well as with Libya and other countries in the region.
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Rapport annuel 2011 du secrétaire général
Le 26 janvier, M. Anders Fogh Rasmussen a publié pour la toute première fois un « rapport annuel », qui donne un bref aperçu des principales réalisations de l’OTAN, ainsi que des grands défis auxquels elle a été confrontée en 2011. Ce bilan des activités de l’Alliance met l’accent sur quatre domaines : les opérations de l’OTAN, les défis de sécurité émergents, la modernisation de l’Alliance – de ses structures comme de ses capacités – et le développement de ses partenariats. Un avant-propos du secrétaire général introduit ce bilan, qui décrit ces diverses activités sur fond de crise financière.
L’OTAN a continué de mener des opérations sur trois continents en 2011. En Afghanistan, l’année a été marquée par une stabilité accrue et par le début de la transition. Bien qu’il s’agisse là de l’engagement opérationnel le plus important de l’histoire de l’OTAN, l’année écoulée aura été dominée par l’opération Unified Protector menée en Libye, qui a vu les forces de l’OTAN se mobiliser pendant sept mois afin de protéger les populations civiles menacées d’attaques. Les progrès enregistrés au Kosovo ont été contrecarrés par des pics de violence dans le nord, tandis que les activités de lutte contre la piraterie au large de la Corne de l’Afrique et dans le golfe d’Aden ont contribué à réduire le taux de réussite des attaques de pirates. Enfin, au terme de huit années d’activité, la mission de formation de
l’OTAN en Iraq s’est achevée le 31décembre.
Le rapport décrit les mesures cruciales prises par l’OTAN pour se prémunir contre les cyberattaques, pour faire face à l’acquisition de missiles balistiques par un nombre croissant de pays et pour lutter contre le terrorisme. Il s’agit là de quelques-uns des défis de sécurité émergents qui menacent directement la sécurité des quelque 900 millions de citoyens de l’Alliance.
Parallèlement, la crise financière mondiale a eu pour effet de donner un coup d’accélérateur à une réforme en profondeur de l’OTAN, un processus qui s’inscrit dans la logique des mesures d’austérité prises dans les États membres et qui vise à moderniser l’Alliance de façon à la rendre plus efficace et financièrement performante. La structure de commandement militaire, de même que les agences et le siège de l’OTAN, ont fait l’objet de réformes institutionnelles de grande ampleur ; par ailleurs, on a introduit la notion de « défense intelligente » afin de traiter en priorité les urgences capacitaires de l’OTAN, de fixer des objectifs pour les forces, et d’analyser la manière dont les Alliés utilisent leurs ressources pour les aider à rentabiliser au mieux leurs investissements.
L’année 2011 a également été synonyme de grands changements dans les partenariats de l’OTAN. La consultation et la coopération ont transcendé les cadres traditionnels. À l’occasion de l’opération en Libye, des partenaires ont été directement associés à la prise de décisions concernant des opérations militaires dirigées par l’OTAN, et la consultation et la coopération ont englobé l’ONU et la Ligue des États arabes, ainsi que la Libye et d’autres pays de la région.
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